mercredi 27 avril 2011

Trois petits tours à Jaipur et puis s'en va

Pour des raisons professionnelles, j'ai eu à me rendre à Jaipur, la capitale du Rajasthan.
Au programme de mon retour à la civilisation entrecoupé de rendez-vous: trois jours de course pour découvrir la veille ville ainsi que la ville moderne, faire des sessions shopping et m'empiffrer de tout ce qui se fait de mieux en Occident..(Mc Do, Domino's...)

J'ai à la fois été enthousiasmé mais également très déçu par certains aspects de la ville.
La cité bouillonne à toutes les heures du jour et de la nuit, on y trouve de tout et à des prix plus que raisonnables dans un cadre architectural parfois très raffiné. Les touristes sont là en journée mais dès la nuit tombée, on en voit quasi plus et c'est là que les bazars prennent tout leur intérêt culturel. Négociations sévères mais toujours avec le sourire, si on se laisse un tant soi peut porté, on se sent très vite à l'aise dans la ville quasi tri-centenaire.

Par contre, on la surnomme affectueusement "pink city" et j'en arrive encore à me demander où est le rose de la veille ville. Quand on y évolue, on a l'impression que les vieux quartiers étouffent "de l'intérieur" en raison notamment des déchets qui s'y accumulent, c'est très particulier comme ressenti.
Bouchons possibles encore à 23H passé, la pollution est tant sonore qu'atmosphérique.
Et puis...il faut avoir une patience sans faille pour pouvoir résister aux assauts continus des vendeurs ambulants, des taxis, voire des habitants.


dimanche 17 avril 2011

A Johnny with no name

Depuis quelques jours, lassé des tempêtes de sable et des orages en milieu urbain, je désespérais de ne pas pouvoir profiter de la fraicheur d'une forêt, de ne pas pouvoir me baigner dans un lac ou tout simplement d'apprécier une quiétude environnante (entre les klaxons, les mariages en pleine semaine, les appels à la prière, l'étable accolée à la haveli, dur de trouver le silence !)
Résultat des courses, j'ai décidé de me rendre avec Pao dans le désert environnant (Johnny les bonnes idées !) et comme toute ballade en Inde se transforme rapidement en périple, on a découvert à la fois la population des campagnes, la faune locale et même quelques bizarreries dont je vous laisse apprécier les clichés...

C'est dommage que cette ballade si agréable se soit finie en course poursuite entre nous et une douzaine de gamins qui n'avaient jamais dû voir d'être humain avant nous puisque nous nous sommes littéralement faits "prendre en chasse"...Incredible India !

La petite vidéo illustre à la perfection l'état d'esprit dans lequel nous sommes partis...à la conquête du désert !




Gangaur...dit moi que je serai la plus belle pour trouver un bon mari


Dans cette société masculine, il existe un évènement propre au Rajasthan qui rassemble toutes les femmes des villes, le festival de Gangaur !
Kesako ?
Une fois par an, les femmes vont toutes se retrouver autour d'un puit aux vertues mystiques et y feront des offrandes de nourriture (Pâtisseries, samoussas etc.)

Objectif : Venir parée de ses plus beaux atours et communier avec Gangaur (Contraction de Gana, autre nom pour Shiva et de Gauri, Parvati sa femme) dans l'espoir d'avoir un bon époux.
Je me devais évidemment de m'y rendre, ce qui se révéla être une expérience riche en couleurs et en questionnements !

dimanche 10 avril 2011

Séance bollywood à Fatehpur !


Ah les films bollywood...toute une histoire. Pendant des lustres, j'ai lutté pour ne pas en voir..Trop clichés et trop surjoués à mon goût, je ne me voyais absolument pas rester 3H30 devant un écran à voir une histoire mièvre à souhait ponctuée de danses chorégraphiées au millimètre.

Et puis..un soir..sous la pression de ma collègue, j'ai craqué (merci Pao !). Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était un "bon film" mais c'est un bon moyen d'appréhender la culture indienne dès lors que l'on y est un peu initié. Je me suis surpris à parfois trouver une certaine profondeur aux propos alors qu'au premier abord, on se laisse abuser par les strass, les voiles, les couleurs et le jeu d'acteur souvent approximatif.

Derrière tous ces effets, on découvre des critiques acerbes de traditions séculaires qui sclérosent la vie sociale (mariages arrangés, position centrale et incontestable du père de famille, la réserve de sentiment qui s'inscrit pleinement dans certaines philosophies d'extrême orient..).
Cela résonne d'autant plus dans notre esprit quand on est sur place et qu'on l'a découvert au préalable par soi-même au fil des conversations avec les locaux.

Prochaine étape : Le cinéma de la ville.
Il faut que je me prépare mentalement à l'Expérience car apparemment les indiens vivent le film et du coup, le spectacle a lieu à l'écran mais aussi dans la salle, ca promet !

PS : Non les filles, je ne suis pas corrompu et je ne regarderai pas Devdas (les visées se reconnaitront !)

jeudi 7 avril 2011

Bienvenu dans une soirée indienne ..








Le pays est évidemment connu pour sa richesse culturelle mais aussi pour ses nombreuses festivités..entre les mariages, les commémorations, le retour dans la famille du fils prodige après un séjour à l'étranger, tout est prétexte à pouvoir se divertir !

Ces quelques clichés vous montreront ô combien on a le sens de la fête dans le pays des couleurs..et surtout si vous êtes l'invité, préparez-vous à ne pas être spectateur mais bel et bien acteur des festivités : Danses, chants, pose pour les photos etc.

Généralement une soirée s'organise de la sorte :
19h : Les convives arrivent
19h30 : On vous présente les lieux, les gens etc.
20h : Apéro
20h30 - 23 h : Programme de danse orchestré par des compagnies d'artistes locaux
23h : Le repas (Moment aux antipodes de la culture française. Contrairement à chez nous, ici ce n'est pas un moment d'échange, on s'assoit côte à côte le long d'un mur, on mange sans trop faire la conversation)
23H30 : Après le repas, on ne s'attarde pas

A savoir qu'une tenue traditionnelle n'est pas de rigueur mais ca fait bon effet et puis..je ne m'en cacherai pas, j'adore ce nouveau "look" ;) je lutte pour ne pas tomber dans le kitsch et le shiny mais j'ai l'impression que mon seuil de tolérance à l'égard des paillettes s'est accru ces derniers temps !